Newsletter de Juin 2020
Jun 16, 2020Helloooooo
Comment allez-vous ? Juin ? « Vous dans juin » ? Je vous propose une pause avec une histoire…vous êtes ok ?
C’était un samedi, il était 10h45, et comme tous les samedis matins, je faisais des allers-retours entre ce que j’avais à faire à la maison et mon lit ! Oui, le week-end, lorsque nous ne sommes pas dehors, mon gang d’enfants passe l’intégralité de son temps dans mon lit, avec des biberons, des tablettes, des téléphones, des peignes et 50 milliards d’autres petites (ou grosses) choses. Alors, je vaque à mes occupations, je vais les rejoindre, puis je repars et je reviens etc…
Il était 10h45 et j’avais faim. Pffff je n’avais aucune envie, alors que je venais de les rejoindre, de partir me mettre derrière mes fourneaux. Alors, j’ai pensé qu’on pourrait partager un énorme saladier de ces petits sablés tout ronds au chocolat. Je ne mettrais que quelques minutes à tout disposer dans le saladier, ils seraient contents et je n’aurais pas eu à lutter contre ma flemme. Je les regardais s’affairer bruyamment (c’est fou, ce qu’on peut faire dans un lit) quand je me suis dit : «Est-ce que c’est vraiment conforme à mes valeurs ? Est-ce que ce choix est un véritable choix « intentionnel » ou est-ce que je cède à la facilité ? Est-ce que je serai satisfaite de moi lorsque nous serons rassasiés et qu’il ne restera plus que des miettes dans le saladier et dans mes draps ?
Oui, je sais, je sais…je suis étrange de me poser autant de questions avant de manger 3 pauvres sablés ! Ma réponse à toutes ces questions et à celles qui les ont suivies était « non » ! Alors, je me suis levée et leur ai dit… « vous venez, on va préparer une salade géante, chacun choisit 2 ingrédients ». Et voilà comment, je me suis retrouvée samedi à 11h en train de préparer joyeusement une salade avec ma troupe.
Après avoir mangé et rangé la cuisine, je les ai raccompagnés dans mon lit ( je venais quand même de faire une croix sur 1h de repos !!!). Je me suis reposée les questions précédentes et cette fois toutes les réponses étaient oui…à ce moment-là, j’étais exactement la femme et la mère que je voulais être et je vivais exactement la vie que je voulais vivre.
En y pensant, j’ai réalisé que je n’aurais pas fait le choix de préparer cette salade, il y a quelques années. J’ai réalisé que le questionnement qui m’avait conduit à ce choix faisait désormais partie de ma façon de penser. Ce questionnement était la preuve du chemin que j’avais parcouru dans mon développement personnel.
Je me suis alors demandée, si le travail que je fais avec vous est de nature à vous permettre d’avancer et de progresser vers votre meilleure vie. La réponse était incontestablement oui. Mais à la question « Est-ce qu’il y a une colonne vertébrale à laquelle vous raccrocher afin de mesurer votre progression ? », la réponse gênante était NON. Il manquait la pierre angulaire de la mosaïque que je vous propose dans votre abonnement. Une échelle de mesure, quelque chose qui vous permette d’évaluer votre niveau de développement personnel.
Alors, la voilà ! Je vous explique dans cette vidéo de quoi il s’agit. Je vous ai préparé 2 versions du document :
- L’une est un simple schéma que vous pourrez utiliser pour lorsque vous aurez besoin de vous rafraichir la mémoire ou si vous n’avez pas le temps de prendre connaissance de la version 2.
- L’autre est un workbook, relativement détaillé, dans lequel je vous présente en détail chaque phase, les paliers qui la composent et les actions à mener pour passer à la phase suivante.
Je vous propose donc ce mois-ci de prendre le temps de déterminer la phase dans laquelle vous vous trouvez et de regarder désormais les vidéos de mes stories en vous demandant systématiquement dans quelle mesure elles peuvent vous aider à passer à la phase suivante.
Et puis s’il vous reste encore un peu de temps libre ce mois-ci, et que vous ne me détestez pas parce que vous vous êtes rendue compte qu’il vous reste plus de chemin à parcourir que vous ne l’imaginiez, je vous propose quelques pistes de réflexion autour du texte suivant :
« Combien de robes mangées par les mites ? Combien de petits sacs de soirée démodés ? Combien de jolies pacotilles dorées virées au gris ? Combien de rouges-à-lèvres flashy désormais rances ? Combien de jolie vaisselle désormais désuète ?
Est-ce qu’il vous est déjà arrivé d’avoir cette magnifique pièce dans votre dressing dont vous vous dites « j’attends l’occasion de la porter » ? Est-ce qu’il vous est déjà arrivé de vous dire « non, j’ai payé ces chaussures trop cher pour les mettre pour faire X, Y ou Z »? Ou vous est-il déjà arrivé de vous dire « mais pourquoi unetelle est si habillée » ?
Toutes ces phrases sont le symptôme d’une même chose, bien plus profonde que l’apparence vestimentaire ou une tendance à la surconsommation. Elles sont le symptôme de ce que nous attendons « LE BON MOMENT ». Et cela ne serait guère grave s’il ne s’agissait que de quelques mites faisant bombance de robes en soie, ou de 3 tubes de rouges-à-lèvres fleurant la vielle bougie.
Mais cela va au-delà. Repeindre ce mur vert qui me fiche le cafard alors que je vais déménager…dans 6 mois ? M’habiller, me coiffer et me parfumer alors que je suis confinée ? Demander cette promotion alors que Chéri-chéri et moi pensons à fonder une famille…dans un an ? Tomber amoureuse et me laisser aimer alors que mon ex m’a brisé le cœur…il y a 4 ans ?
Pourquoi être heureux avec tout ce qui se passe sur cette planète ? Pourquoi, alors que ce n’est pas le bon moment ? Mais quand il y aura moins de pollution, quand les hommes auront retrouvé la raison, et quand je redeviendrai jeune, je pourrai être heureuse. Ah, mince…c’est vrai, j’oubliais, je ne peux pas redevenir jeune. Je ne peux pas rattraper le temps que j’ai perdu à attendre LE BON MOMENT.
Alors, demain, comme tous les jours, je sortirai mon bling, mes robes à volants, mes talons et mon rouges-à-lèvre pour embrasser la vie et la laisser m’emporter dans l’étreinte la plus folle qui soit. Oh oui, je sais que danser à en être étourdie pourrait me faire tomber…mais tant pis, je tomberai heureuse. Et vous, pourquoi êtes-vous en train d’attendre le bon moment ? »
Dans l’intimité de votre cerveau répondez aux questions suivantes :
- Avez-vous réellement fait le choix du bonheur ?
- Êtes-vous capable de citer un plaisir à court terme auquel vous avez renoncé pour favoriser votre vision du bonheur à long terme ?
- Êtes -vous capable d’être heureuse en dépit du fait que vous ne soyez pas satisfaite par tous les aspects de votre vie ?
- Quelles actions avez-vous mises (ou pouvez-vous mettre) en œuvre pour ramener les domaines de votre existence que ne vous satisfont pas pour l’instant, dans le vert ?
- Au boulot….
Je vous embrasse et vous envoie de paillettes au canon !!!